vendredi 28 février 2014

Adaptation en classe pour élève avec TDAH

Les écoles primaires et secondaires ont de plus en plus à faire face à des élèves atteints du TDAH. Il est alors très important que ces écoles soient en mesure d’offrir une adaptation pour ces enfants afin de favoriser la réussite scolaire.  Selon la Dre Annick Vincent, des adaptations physiques, éducatives et comportementales doivent être faites par le personnel enseignant ainsi que la direction afin d’encadrer l’élève.

Adaptations Physiques                                                                                          
Il est important que l’enfant ait un environnement structuré, tel qu’afficher les horaires de cours sur le tableau ou d’afficher les règles de conduite en classe. Il est aussi important que l’élève conserve la même place assise et de préférence loin de toutes distractions. De plus, il faut fournir à l’élève un environnement de travail privé afin qu’il ait un endroit tranquille pour étudier. De plus, pour les enfants avec un niveau plus élevé du TDAH, un espace de travail debout peut être une alternative intéressante.

Adaptations Éducatives 
Il sera important avec ces élèves de répéter et de simplifier les directives en les gardant claires et simples. Il est important de verbaliser ce qu’on désire transmettre et de donner des exemples. De plus, il faut s’assurer de demander régulièrement à l’élève de répéter les directives et comment il compte accomplir la tâche. Il faut aussi remettre à l’élève les directives écrites sur une feuille afin qu’il puisse les prendre pour la maison. On peut aussi permettre à ces élèves d’utiliser la technologie tel qu’un magnétophone ou un ordinateur afin d’aider leur apprentissage.  Il est aussi très important de permettre à l’élève d’avoir du temps supplémentaire pour effectuer ses examens ainsi qu’un environnement sans distraction.

Adaptation des comportements
Avec ces élèves, il faudra utiliser le renforcement positif tel qu’un système de récompense ou d’encouragement afin de garder leur attention vers la tâche. Il faut aussi être consistant avec les récompenses et conséquences en lien avec les attentes académiques. Il peut être une bonne stratégie de promouvoir le leadership et le sens des responsabilités en donnant des tâches qui l’enseignant est certain qu’elles seront bien réalisées. Il est aussi important d’avoir un bon contact avec les parents afin de s’entraider dans la réussite de l’élève.

Source : http://www.attentiondeficit-info.com/



mardi 25 février 2014

Le rôle du parent dans le TDAH


Avoir un enfant atteint du TDAH signifie quelques responsabilités de plus pour les parents.  Non seulement ils devront faire face à plusieurs difficultés comme celle de faire face à une détérioration possible de la relation parent-enfant, mais ils devront tout de même développer des stratégies d’intervention pour aider l’enfant dans son cheminement autant social que scolaire.


Selon certains spécialistes, ce sont les parents qui sont les véritables plaidoyers de ces enfants atteints du TDAH. Dû aux espaces aménagés spécialement pour eux, la difficulté à comprendre ce qu’ils ont de différent des autres enfants et d’avoir des parents qui les surveillent dès son réveil sont des facteurs qui perturbent les enfants atteints. Les parents doivent alors être présents et attentifs avec leur enfant dès le réveil de celui-ci, ce qui est très exigeant surtout si l’enfant atteint n’est pas un enfant unique. Les parents doivent, dans ce cas, gérer l’éducation des autres enfants sans négligence. D’ailleurs, une association a été mise sur pied pour aider les parents qui ont des enfants atteints du TDAH. Elle s’appelle PANDA, Parents Aptes à Négocier le Déficit d’Attention, avec ou sans hyperactivité.


Certaines études élaborent sur les différentes approches possible pour les parents avec leur enfant pour mieux usé du temps réservé aux devoirs. Il semblerait que les méthodes avec récompenses soient efficaces. Les parents devraient également utiliser du temps pour donner de l’attention positive et laisser l’enfant agir un peu par lui-même. C’est-à-dire de lui donner moins de commandes directes, moins de critiques et de questions intrusives. Avec un tel comportement, le climat familial s’améliore, tout comme la relation parent-enfant. De plus, il semblerait que les enfants semblent plus heureux et qu’ils sont moins disposés à avoir des comportements déviants. (Massé, Lanaris et Boudreault, 2005)


Sources :





jeudi 20 février 2014

Les différents organismes en lien avec le TDAH


Plusieurs organisations ont été mise en place depuis des années pour aider les personnes atteintes d’un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. En Europe par exemple, TDAH Europe et TDAH France sont des ressources disponibles. Au Québec, les organismes comme TDAH au Québec, AttentionDeficit-info, AQETA (Association québécoise des troubles d’apprentissage), PANDA (Parents aptent à négocier avec le déficit de l’attention) et CADDRA (Canadian ADHD Ressource Allince) sont toutes disponibles pour les personnes atteintes.

Par exemple, sur le site web de CADDRA,  http://www.caddra.ca/fr, il y a plusieurs liens menant vers des articles  sur les nouvelles entourant les troubles. On peut y trouver les nouveaux médicaments acceptés ou encore des publications faites par des docteurs de ce domaine. Il est également possible d’adhérer à l’organisme pour recevoir une trousse d’aide et plus. Par contre, comme il s’agit d’une grosse organisation, il est difficile d’entrer en contact avec une personne précise dans le but de se faire aider, il s’agit plutôt d’une banque de ressource à lire soi-même.

Dans le cas de PANDA, il s’agit de quelque chose de plus accessible et qui se trouve dans la plupart des régions du Québec. Comme il est écrit sur leur site, http://www.associationpanda.qc.ca/index.htm, cette organisation travaille avec les milieux de commissions scolaires, dans le but d’aider les parents ayant un enfant atteint du TDAH. Ils sont plus facilement approchables que les autres différents organismes, qui ne font souvent que publier des articles.  PANDA a donc une plus grande responsabilité au niveau de l’aide direct octroyée aux enfants atteints d’un TDAH dans les écoles du Québec.




Bien que les parents vivent le plus difficile et le stress qui vient avec le fait d’avoir un enfant atteint d’un TDAH, il y a quand même une multitude de ressources mises à la disposition de ces parents, pour les aider eux, mais aussi leur enfant.

                                           Source: You Tube



mardi 18 février 2014

Le traitement du TDAH

Plusieurs traitements sont disponibles afin de diminuer les effets du TDAH, soit l’inattention et l’hyperactivité.  La différence entre le traitement chez les enfants et celui chez les adultes est qu’il est plus important de diagnostiquer l’adulte, car il peut être plus problématique dans sa vie courante. De plus, étant donné la subtilité des symptômes et leur association à plusieurs autres affectations, il est important de s’assurer d’avoir le bon diagnostic avant de prescrire un traitement médicamenteux.  
La première sorte de médicament qui peut être prescrit est les traitements aux amphétamines. Ce médicament est disponible depuis plus de 50 ans et sont profil d’efficacité et de sécurité on fait leurs preuves. Ils bloquent  en fait la pompe de recapture de la dopamine et augmentent la libération de la dopamine et augmente la libération de la dopamine et de la norépinephrine des vésicules.  Leur action est longue afin qu’on puisse éviter  le potentiel d’abus, d’environ 10 à 12 heures. Ensuite, il y a le traitement au méthylphénidate,  qui présente au moins 20 ans d’études sur les molécules à base de méthylphénidate indiquant que le MPH est sécuritaire. Sa dose est un peu plus élevée que celle des amphétamines. Ils agissent aussi en bloquant la pompe de recapture de la dopamine. Sa durée est aussi d’environ 10-12 heures et les études démontrent qu’il est favorable pour la conduite pour ceux qui démontrent de l’inattention  en conduisant. 
Il existe aussi sur le marché des traitements dits non stimulants tels que l’Atomoxétine qui agit directement sur la recapture de la norépinéphrine et sa durée d’action est d’environ 24 heures. Ce traitement est de plus en plus utilisé comme traitement de 2e intention, mais prend 4 à 6 semaines avant de voir une réponse thérapeutique maximale.  
Il existe différents effets secondaires à ces médicaments, ils peuvent en fait diminuer l’appétit, augmenter la sècheresse buccale et ralentir la courbe de croissance.  Ils peuvent aussi causer des troubles de sommeil et créer parfois des maux de tête. Il est aussi possible de remarquer de l’anxiété chez les patients médicamentés, il est alors important de commencer la dose plus basse afin de diminuer les risques d’effets secondaires.  Il est de plus important de faire très attention aux différentes possibilités d’abus, car étant donné des propriétés psychostimulantes de la plupart des médicaments, il faut effectuer un suivi de plus près.
                                                                                                                            Source: Caddra.ca (2013)
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      Normandin md, D. (2014, 03). Le TDAH de l’enfance à l’âge adulte. Communication présentée à Ste-Thérèse, Clinique médicale Avenir MD, Ste-Thérèse.


mardi 11 février 2014

Le TDAH, comment l’attraper?




Il ne s’agit pas d’une maladie transmise par le sang ou par la salive, par contre, plusieurs éléments viennent faire porter le chapeau à la génétique. D’abord, le genre masculin serait plus enclin à être atteint d’un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, dans l’ordre du 80%, contre «seulement» 20% pour les femmes. De plus, 80% des ménages ayant un parent atteint auraient aussi un enfant atteint par ce même trouble. D’autre part, des études menées auprès de jumeaux ont été plutôt révélatrices. En effet, dans environ 66% des cas de jumeaux monozygotes, si un était atteint, l’autre l’était aussi. Dans le cas des jumeaux dizygotes, dans seulement 28% des cas, les deux étaient atteints par le TDAH. Dans tous ces cas, les chercheurs ne sont pas enclins à appeler le TDAH comme de l’hérédité, il s’agit plutôt d’une certaine vulnérabilité ou une prédisposition, qui ne se conforme pas avec l’hérédité pour la couleur des yeux ou encore de la peau.

Ensuite, il y a également une corrélation qui a été mise en évidence par rapport aux bébés prématurés. En effet, 20% à 30% d’enfants prématurés à moins de 32 semaines sont plus vulnérables et prédisposés à être atteints. Les chercheurs ont conclu qu’il y avait effectivement un lien entre les petits poids de naissance ou les retards de croissance intra-utérins et les troubles de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité.

Sans être des facteurs héréditaires, le tabagisme gestationnel et la consommation de caféine durant la grossesse semblent être des facteurs ayant un impact sur l’atteinte du TDAH. L’intoxication au plomb qui peut subvenir dans l’alimentation post natal, à elle un rôle bien connu dans les facteurs alimentaires liés au TDAH. Bref, il peut s’agir de facteurs héréditaires, de facteurs durant la grossesse ou encore à la suite de l’accouchement, mais les chercheurs s’entendent pour dire que le TDAH serait plutôt une résultante de plusieurs de ses facteurs.