Il ne s’agit pas
d’une maladie transmise par le sang ou par la salive, par contre, plusieurs
éléments viennent faire porter le chapeau à la génétique. D’abord, le genre
masculin serait plus enclin à être atteint d’un trouble de déficit de
l’attention avec ou sans hyperactivité, dans l’ordre du 80%, contre «seulement»
20% pour les femmes. De plus, 80% des ménages ayant un parent atteint auraient
aussi un enfant atteint par ce même trouble. D’autre part, des études menées
auprès de jumeaux ont été plutôt révélatrices. En effet, dans environ 66% des
cas de jumeaux monozygotes, si un était atteint, l’autre l’était aussi. Dans le
cas des jumeaux dizygotes, dans seulement 28% des cas, les deux étaient
atteints par le TDAH. Dans tous ces cas, les chercheurs ne sont pas enclins à
appeler le TDAH comme de l’hérédité, il s’agit plutôt d’une certaine
vulnérabilité ou une prédisposition, qui ne se conforme pas avec l’hérédité
pour la couleur des yeux ou encore de la peau.
Ensuite, il y a
également une corrélation qui a été mise en évidence par rapport aux bébés
prématurés. En effet, 20% à 30% d’enfants prématurés à moins de 32 semaines
sont plus vulnérables et prédisposés à être atteints. Les chercheurs ont conclu
qu’il y avait effectivement un lien entre les petits poids de naissance ou les
retards de croissance intra-utérins et les troubles de déficit d’attention avec
ou sans hyperactivité.
Sans être des
facteurs héréditaires, le tabagisme gestationnel et la consommation de caféine
durant la grossesse semblent être des facteurs ayant un impact sur l’atteinte
du TDAH. L’intoxication au plomb qui peut subvenir dans l’alimentation post
natal, à elle un rôle bien connu dans les facteurs alimentaires liés au TDAH.
Bref, il peut s’agir de facteurs héréditaires, de facteurs durant la grossesse
ou encore à la suite de l’accouchement, mais les chercheurs s’entendent pour
dire que le TDAH serait plutôt une résultante de plusieurs de ses facteurs.
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