Il est facile d’observer le comportement des jeunes atteints de ce trouble, mais il est quelque peu plus complexe d’expliquer pourquoi ils sont ainsi. En se glissant dans une explication neuro-atomique, il sera plus facile de comprendre l’origine de ce trouble déficitaire.
Premièrement, des chercheurs ont procédé à des études sur le réseau attentionnel. Celui-ci étant plus que complexe, il peut être schématisé en deux réseaux. Les deux seraient situés surtout au niveau des aires préfrontales, nommées réseau antérieur et postérieur. Pour ce qui est du réseau antérieur, il serait principalement impliqué dans le maintien de l’attention et les fonctions dites exécutives alors que le postérieur serait, quant à lui, responsable de l’orientation de l’attention, la vigilance et l’alerte.
Dans les années 1980, les premières études avec des techniques de tomodensitométrie cérébrales. À la lumière de ces tests, il semblerait qu’une asymétrie hémisphérique soit présente au niveau des régions antérieures droites des enfants diagnostiqués avec un TDAH. Avec la technologie qui évolua, les Imageries par résonance magnétique sont venues confirmer ces hypothèses en approfondissant même les résultats en allant jusqu’à mettre en évidence une réduction de volume des régions préfrontales droites, le striatum (noyau caudé et pallidum) et le corps calleux. C’est résultats ne dépendaient en aucun cas du sexe, puisque garçons et filles présentaient ces anomalies.
De plus larges études menées écartent la possibilité que le trouble disparaisse avec la maturation. D’autres études en SPECT (Single photonic emission computerized tomography) et en PET (positron emission tomography) ont permis de découvrir une baisse de débit sanguin cérébral et du métabolisme cellulaire dans les régions citées plus tôt. En bref, on peut dire que le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité peut provenir d’un défaut de maturation des circuits neuronaux responsables des fonctions attentionnelles et de contrôles.
Source:
PARTICK BERQUIN, Amiens, Le
trouble déficitaire d’attention avec ou sans hyperactivité : aspects
neurofonctionnels, Pediatrica, Vol. 16, No. 6 2005.
trouble déficitaire d’attention avec ou sans hyperactivité : aspects
neurofonctionnels, Pediatrica, Vol. 16, No. 6 2005.
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