lundi 24 mars 2014

Une alternance aux traitements habituels

Comme cité dans un article précédent, plusieurs traitements exigent d’un point de vue pharmacologique pour aider à contrer les effets du TDAH. Par contre, les chroniqueurs de La Presse suggèrent plusieurs autres moyens pour arriver aux mêmes résultats, sans la prise de médicament.

Premièrement,  Yves Dalpé a écrit un article sur les enfants atteints du TDAH et les études effectuées sur les différents traitements. En énumérant les études, il met en lumière un problème qui s’applique dans plusieurs sphères de la vie, soit de repousser ou camoufler un problème sans s’attaquer à la source. En effet, il est possible de résoudre les problèmes liés au TDAH avec un traitement sur les comportements des enfants. Mis à part l’effet immédiat des résultats du Ritalin ou un de ses jumeaux de tablette, le traitement comportemental des enfants amène d’aussi bons résultats, sans dissoudre le problème.

En effet, supporté par une autre chroniqueuse, Mylène Moisan et son article de septembre 2013, M. Dalpé questionne la pertinence des produits pharmaceutiques grandement utilisés. Dans l’article de Mme. Moisan, un professeur propose de s’attaquer au comportement des enfants plutôt de les bourrer de pilules, dont les effets à long terme ne sont d’ailleurs pas encore bien connus. Elle a interviewé un professeur qui se considère plus comme un gestionnaire de classe plutôt qu’un enseignant. Il propose des gestes simples pour aider les comportements, par exemple de laisser dormir les enfants un peu plus et de les laisser jouer plus. Une autre alternative serait d’instaurer des systèmes de récompenses pour un bon comportement et pas seulement lui donner de l’attention quand l’enfant agit d’une façon punissable.



Reste à voir s’il est possihble de changer la mentalité du «toujours-plus-facile-et-rapide» de la société d’aujourd’hui, même si déjà en 1991, un psychiatre et ancien enseignant en faculté de médecine de Harvard, Peter Breggins, s’inquiétait des effets néfastes de neurostimulants administrés aux enfants. Une belle entrée possible pour les kinésiologues à venir…


mardi 11 mars 2014

LE TDAH et les athlètes

Durant ces semaines de jeux olympiques, nous avons trouvé pertinents de vous faire part comment est-ce que les jeunes athlètes atteints du TDAH font pour gérer la maladie.

Un athlète de sprint 100 mètres, Justin Gatlin a réalisé un temps record aux Jeux olympiques de 2004 à Athens malgré qu’il ait été diagnostiqué du TDAH à l’âge de 7 ans. Il affirme que depuis qu’il est jeune, jamais la maladie ne l’a arrêté dans sa quête de réussite. Il dit même qu’étant donnée sa grande demande en énergie à dépenser, la course lui permettait de rester concentré en classe. Il a donc appris à gérer sa vie sans médication étant donné que la médication du TDAH était bannie dans le sport vu sa nature stimulante.

Michael Phelps est un autre athlète olympien qui à gagner le plus de médailles dans l’histoire des olympiques est aussi  atteint du TDAH et on estime qu’environ  « 8 à 10 % de tous les athlètes de haut niveau sont atteint du TDAH comparativement à 4 à 5 % pour la population générale ». On pourrait alors faire un lien direct entre le fait que le TDAH rend les enfants très actifs et qu’ils ont de la difficulté à se concentrer au fait qu’ils vont donc concentrer un temps supérieur au sport afin de pouvoir diminuer leur niveau d’énergie.

Il est donc très inspirant pour les jeunes atteints du TDAH de s’inspirer de ses athlètes qui ont réussi à accomplir de grandes choses sans que la maladie les arrête. Tout est une question de comment ils ont fait face à la maladie et comment ils l’ont gérer.

Source: 
http://www.theguardian.com/society/2012/aug/01/athletes-with-adhd


mardi 4 mars 2014

L’activité physique et le TDAH

Il a été démontré que dans plusieurs études que l’activité physique avait pour effet d’aider les jeunes à contrôler leurs symptômes et d’améliorer les performances cognitives.  Comme mentionner dans l’article précédent, le TDAH est une maladie neurologique qui se développe à l’enfance. L’activité physique aurait donc un impact positif direct sur les facteurs neurologiques qui sont affectés par la maladie. 

Deux études (Endres et al., 2003; Swain et al.,2003) ont démontré que l’activité physique augmentait le flux sanguin cérébral et aussi d’augmenter la quantité de dopamine et de norépinephrine disponibles dans les fentes synaptiques. L’activité physique pourrait aussi permettre un changement au niveau de la structure cérébrale pour ainsi améliorer les performances cognitives de l’individu. On peut alors dire que l’activité physique améliore l’activité cérébrale et ainsi permettre aux gens atteints du TDAH d’être d’avoir une plus grande capacité d’attention.  

Plusieurs études ont tenté aussi de démontrer l’effet de l’activité physique sur les symptômes comportementaux des enfants atteints de TDAH. Une étudiante du doctorat en Kinésiologie de l’Université de Montréal à affirmer grâce à son étude qu’ « un programme d’activité physique de 10 semaines pouvait améliorer significativement les comportements et les fonctions cognitives d’enfants âgés de 7 à 12 ans aux prises avec un TDAH ».  Elle affirme que l’activité physique permet de diminuer l’impulsivité chez les enfants et aussi que cela l’est aide à les intégrer dans un groupe. 


Aussi, l’activité physique comme mentionner plus haut affirme que les problèmes d’attention et de concentration sera considérablement diminuée grâce à une pratique régulière d’activité physique. À la lumière de ceci, il est donc primordial qu’un enfant atteint d’un trouble du déficit d’attention de prendre part à des activités physiques régulières afin d’améliorer d’un côté leur performance scolaire, mais aussi leur mode de vie en général. 



Source:
Gapin, Jennifer I. ; Labban, Jeffrey D. ; Etnier, Jennifer L, The effects of physical activity on attention deficit hyperactivity disorder symptoms: The evidence, Preventive Medicine, 2011, Vol.52, pp.S70-S74

http://rire.ctreq.qc.ca/2012/11/lactivite-physique-benefique-aux-enfants-avec-un-tdah/